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Dotation globale horaire

Pour les collèges, à effectifs constant la dotation est la même que pour la rentrée précédente. Ce maintien des moyens cette année s'explique par la volonté de « faire passer la pilule » de la réforme. Il y a fort à parier que dès la rentrée 2017 les moyens seront récupérés.

Soulignons au passage que les représentants du sgen-cfdt et du se-unsa qui ont jusqu'alors assuré une promotion sans faille de ladite réforme réalisent qu'elle peut avoir quelques inconvénients (difficultés de s'impliquer dans les Epi pour les compléments de service, inégalité de traitement selon les établissements…) Tiens donc ! Auraient-ils entrevus la Lumière. En attendant, ils ne manquent pas d'air !

Pour l'heure ce sont les lycées qui font les frais de cette « largesse » faite aux collèges. Les légères augmentations de dotations ne compensent absolument pas les hausses d'effectifs et partout les classes sont remplies « à craquer », c'est-à-dire à 35. On voit même certaines situations, non encore résolues, de classes à 36 voire 37, c'est-à-dire au-delà du seuil a priori intangible.

Implantations stagiaires (collège – lycée – LP)

Plein temps : 34 supports sont prévus dans la Sarthe (131 dans l'académie). Pour le moment 29 sont pourvus.

Mi-temps : Sur 288 supports prévus dans l'académie, 111 sont envisagés dans la Sarthe. Cette très importante demande « d’absorption » s'explique par le nombre élevé de postes vacants dans le départements qui est présenté par l'administration comme « peu attractif » (nous faisons valoir que s'il y avait un nombre suffisant de fonctionnaires, le problème ne se poserait pas. Mais pour cela il faudrait que le métier soit, lui, attractif). Les plus gros contingents de stagiaires sont en EPS, en Anglais et en Lettres.

A l'heure actuelle, seuls 63 des supports sont pourvus et l'administration se demande comment faire pour aller jusqu'à 131.

Questions diverses

Nous avions déposé deux questions diverses

Enseignement en Allemand : Les collègues du second degré devront-ils compléter leur service dans le 1er degré ?

L'administration répond que c'est effectivement prévu dans au moins trois cas, comme Bonnétable ou A. Paré au Mans.

Nous rappelons que ceci est totalement « anti-statutaire » et que nous encourageons les collègues confrontés à cette situation à la refuser. Nous leur apporterons tout notre soutien.

Organisation de la correction du brevet.

Nous avons fait part au Dasen de la situation suivante. Cette année encore et sans doute plus que les années précédentes, les conditions de correction du DNB ont été particulièrement éprouvantes. En Histoire-géographie les collègues ont eu plus de quarante-cinq copies à corriger. En Lettres, bon nombre de collègues n'ont fini que le lundi après midi alors que les corrections n'étaient initialement prévues que pour la seule journée du vendredi. Ceci atteste d'un nombre insuffisant de correcteurs convoqués.

Il a semblé tomber des nues, prétextant que l'organisation du DNB n'était plus de son ressort. Nous lui avons expliqué qu'il nous semblait que certains chefs d'établissement ne jouaient pas le jeu, préférant ne pas désigner de correcteurs afin de les maintenir dans leurs établissements pour assurer "la garderie" de fin d'année.

L'administration a pris bonne note des difficultés rencontrées (fatigue, sérieux des corrections remis en cause...) et dit faire le nécessaire pour que cela ne se reproduise pas. Nous avons dit le souhaiter fortement et rappelé qu'il y a quelques années, les conditions de correction de l'épreuve d'histoire ayant été catastrophiques, pour nous assurer de meilleures conditions la fois suivante, nous avions déposé un préavis de grève couvrant la période des corrections. A bon entendeur...

Le Kiosque

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