Pas de permanence au local le mardi 8 novembre
Exceptionnellement, il n'y aura pas de permanence au local du SNES - FSU le mardi 8 novembre 2022.
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Région : tous les projets d'actions éducatives reportés en janvier
Les actions éducatives ne seront pas examinées avant, a expliqué la Région hier. Mais les budgets «ne baisseront pas », promet le vice-président André Martin.
La réponse a tardé à arriver, mais la voilà, hier, par la voix d’André Martin, vice-président des Pays de la Loire, en charge de l’enseignement : « La présidente Christelle Morançais souhaite maintenir les moyens consacrés à l’Action éducative ligérienne (AEL). Le budget de 1,1 million d’euros est maintenu, même si on n’appliquera pas le calendrier habituel. »
Les AEL, ce sont plus de 600 projets portés par les professeurs de lycées ou de centres de formations, qui organisent des voyages, ateliers thématiques, rencontres d’artistes (etc.) avec leurs élèves, et pour lesquels l’aide financière de la Région est souvent indispensable. Problème : les trois quarts des thématiques possibles ont été supprimés du site régional sur lesquels ils inscrivent leurs demandes dès la rentrée. Sans explication. Ce qui suscite l’indignation des enseignants et de l’opposition de gauche.
Les explications, Christelle Morançais préférait les réserver d’abord aux proviseurs, qu’elle rencontrait hier après-midi à Nantes. Pour leur dire quoi, finalement ? « On souhaite que les AEL rejoignent davantage les préoccupations de la jeunesse », explique André Martin.
« Six mois de perdu »
L’élu angevin, qui a reçu hier soir des représentants d’enseignants, compte faire évaluer les AEL en fonction des résultats de la consultation des jeunes sur le Net et de la grande réunion organisée avec eux, le 1er décembre, dans le cadre du « Big bang de la jeunesse ». « On avait promis aux jeunes qu’on les écouterait, c’est pourquoi on ne validera la liste définitive des AEL qu’en janvier. »
« Ça veut dire que les dossiers ne seront pas validés avant février. Six mois de perdu ! C’est un tel manque de considération pour notre travail, déplore Yoann Vigner, un porte-parole de la FSU. André Martin nous dit que les AEL doivent davantage tenir compte de la préoccupation des jeunes pour l’environnement, très bien ! Mais c’est une thématique qu’ils ont enlevée du site… »
Il soupçonne plutôt la Région de « rétropédalage budgétaire ». De difficiles arbitrages sont en cours pour savoir comment payer les hausses des factures de chauffage des lycées. « Il y aura des économies, mais pas sur le dos des lycées », tranche André Martin, qui informe qu’à la prochaine session du conseil régional, la majorité proposera d’augmenter « de 35 à 38 millions la dotation de fonctionnement des établissements ».
François CHRÉTIEN.
Mardi 4 octobre 2022, Ouest-France, éditions Pays de la Loire
Non seulement Mme Morançais effectue un "rétropédalage budgétaire" sur une question éminemment cruciale, celle des projets pédagogiques, mais elle le justifie par la nécessité de les faire évaluer préalablement par la vox lycéenne internetisée ! On croit rêver !
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Prise de parole au rassemblement du mercredi 21 octobre - place du jet d'eau à l'appel du Collectif sarthois "Réagir pour la démocratie" (RPD 72)
Notre collègue Samuel Paty a été assassiné.
Cet effroyable assassinat a été perpétré contre un professeur qui faisait son métier, c’est donc le cœur de l’école publique, laïque, qui a été visé. C’est le lieu de la transmission des savoirs, le lieu de la formation de l'esprit critique, le lieu de l'apprentissage de la liberté, de cette liberté qui ne se passe pas de celle des autres, comme le disait Hannah Arendt, le lieu de l'émancipation.
Ce professeur c'est nous. C'est nous, qui sommes enseignants et enseignantes. Nous qui mettons, toutes et tous, quand on est professeur, conformément aux programmes, les élèves en situation de réfléchir.
Ce collègue pourrait être nous, n'importe laquelle, n'importe lequel.
Ce professeur c'est nous. C'est nous, qui sommes des citoyens et des citoyennes et pour qui la démocratie c'est d'abord le dissensus, le désaccord possible, exprimé, et pas un unanimisme imposé.
Ce professeur c'est nous, mais nous le savons bien, malgré l'émotion sincère qui nous gagne, nous savons bien que nous ne vivons pas ce que vivent ses proches. Nos pensées vont aux élèves, aux familles, directement impliquées, bouleversées, marquées à jamais.
Oui, l’unanimisme est spontané contre l’horreur. S’y soustraire serait le comble de l’inhumanité.
Pour autant, cet unanimisme ne peut, et ne doit pas, masquer une série de questions qui se posent à celles et ceux qui restent, et qui vont dans les mois et années qui viennent exercer un métier à jamais différent après un tel événement.
Ces questions, celle de la laïcité, de la violence dans la société, de l’emprise sectaire, du manque de soutien et de considération envers les enseignant.es, de l’éducation aux médias et de la régulation des réseaux sociaux marchands, ces questions, nous ne manquerons pas de les poser et nous invitons les citoyennes et citoyens à s’en emparer au delà de l’émotion.
Car l’émotion qui nous submerge aujourd'hui ne nous rend pas aveugles à toutes formes d’instrumentalisation. C’est pourquoi nous nous élevons par avance contre toute tentative de récupération de ce crime contre la liberté, crime contre un enseignant , crime contre l'École.
C’est en ces termes que nous entendons porter l’Ecole avec un grand E dans les mois qui viennent, pour que la mémoire de Samuel Paty serve à l’École elle-même, à toute la communauté éducative, à la nation française, à toutes les nations, en un mot à la paix.
Nous vous invitons à présent à une minute de silence à la mémoire de Samuel Paty.
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Masques DIM
Suite aux multiples interventions du SNES et de tous les syndicats de la FSU, le ministère s'est décidé à appliquer le principe de précaution à propos des masques DIm distribués à la rentrée aux enseignants et dont la toxicité est aujourd'hui questionnée.
Le ministère demande aux rectorats de ne plus distribuer ces masques et aux personnels de ne plus les porter. A la rentrée, chaque agent se verra remettre 6 masques en tissu d'une autre marque, garanti sans biocide. Rappelons que les personnes vulnérables (dont la liste est toujours celle fixée par le décret du 5 mai 2020) doivent disposer de masques chirurgicaux de type 2.
Nous veillerons à ce que l'Etat-employeur remplisse ses obligations auprès de ses agents : il y va de notre sécurité. Tout manquement en ce domaine serait intolérable.
Avec nous, soyez vigilants dès la rentrée.
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L’Éducation nationale a-t-elle distribué des masques toxiques aux enseignants ?
Un article de Reporterre, alerte sur une suspicion de nocivité des masques Dim distribués par L’Éducation Nationale. La Fsu réclame depuis longtemps des masques plus protecteurs pour les personnels de l’Éducation Nationale, car ces masques Dim sont insuffisants pour beaucoup d’ARS. Si en plus ils ont une substance toxique, leur retrait immédiat est de mise !
Les élu-es CHSCT ont envoyé à la Dasen le courrier suivant afin de demander leur remplacement par de vrais masques chirurgicaux.
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