Le dispositif sera réparti dans six collèges sarthois L'inspecteur d'académie l'a annoncé hier aux syndicats.
La Sarthe a été l'un des premiers départements à tester la « classe-relais ». Une classe où l'on accueille durant 6 semaines, des collégiens décrocheurs, perturbateurs, souvent absents. En plus d'un poste et demi de prof et de quelques heures d'enseignement, la Protection judiciaire de la jeunesse y a nommé un éducateur à plein-temps. Le conseil général apporte 13 000 € par an.
Le local se trouvait près de la gare, la çlasse ayant un recrutement départemental. En fin d'année, elle a été transférée au collège Maroc-Huchepie. « Je préfère mettre l'argent de la location dans des actions pédagogiques, argumente Emmanuel Roy, l'inspecteur d'académie. Dans le collège, la classe a un fonctionnement autonome ».
Mais en juin prochain, elle va disparaître, remplacée par un dispositif départemental. Explications de l'inspecteur « Elle n'était pas assez utilisée avec cinq élèves aujourd'hui. Trois, à la période précédente. Nous voulons nous rapprocher du terrain ». Six établissements ont été choisis : le collège de La Ferté-Bernard, le plus gros de la Sarthe, qui expérimente depuis septembre une classe-relais ; et puis ceux de Connerré, Château-du-Loir. Au, Mans Val-d'huisne, Alain-Fournier et toujours Maroc-Huchepie « pour les collèges du secteur ». Emmanuel Roy assure que des « moyens supplémentaires seront attribués ».
Lionel Quesne, secrétaire départemental du Snes-FSU, regrette que « les élèves ne soient plus extraits de leur classe, ce qui avait pour effet de les libérer. Ce n'était peut-être pas la panacée, reconnaît-il tout en craignant le saupoudrage de moyens ».
Autre source de désaccord entre le syndicaliste et l'inspecteur d'académie : les moyens attribués aux 57 collèges à la rentrée. Alors que 143 nouveaux élèves y sont attendus, 5 postes sont supprimés. Pour Emmanuel Roy, il ne s'agit que d'un ajustement après les postes donnés l'an passé. En surnombre selon lui, au regard des élèves effectivement présents ; 113 au lieu des 271 attendus.
Laurence PICOLO. Ouest-France - Edition du 5-6 février 2011
La Sarthe a été l'un des premiers départements à tester la « classe-relais ». Une classe où l'on accueille durant 6 semaines, des collégiens décrocheurs, perturbateurs, souvent absents. En plus d'un poste et demi de prof et de quelques heures d'enseignement, la Protection judiciaire de la jeunesse y a nommé un éducateur à plein-temps. Le conseil général apporte 13 000 € par an.
Le local se trouvait près de la gare, la çlasse ayant un recrutement départemental. En fin d'année, elle a été transférée au collège Maroc-Huchepie. « Je préfère mettre l'argent de la location dans des actions pédagogiques, argumente Emmanuel Roy, l'inspecteur d'académie. Dans le collège, la classe a un fonctionnement autonome ».
Mais en juin prochain, elle va disparaître, remplacée par un dispositif départemental. Explications de l'inspecteur « Elle n'était pas assez utilisée avec cinq élèves aujourd'hui. Trois, à la période précédente. Nous voulons nous rapprocher du terrain ». Six établissements ont été choisis : le collège de La Ferté-Bernard, le plus gros de la Sarthe, qui expérimente depuis septembre une classe-relais ; et puis ceux de Connerré, Château-du-Loir. Au, Mans Val-d'huisne, Alain-Fournier et toujours Maroc-Huchepie « pour les collèges du secteur ». Emmanuel Roy assure que des « moyens supplémentaires seront attribués ».
Lionel Quesne, secrétaire départemental du Snes-FSU, regrette que « les élèves ne soient plus extraits de leur classe, ce qui avait pour effet de les libérer. Ce n'était peut-être pas la panacée, reconnaît-il tout en craignant le saupoudrage de moyens ».
Autre source de désaccord entre le syndicaliste et l'inspecteur d'académie : les moyens attribués aux 57 collèges à la rentrée. Alors que 143 nouveaux élèves y sont attendus, 5 postes sont supprimés. Pour Emmanuel Roy, il ne s'agit que d'un ajustement après les postes donnés l'an passé. En surnombre selon lui, au regard des élèves effectivement présents ; 113 au lieu des 271 attendus.
Laurence PICOLO. Ouest-France - Edition du 5-6 février 2011