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Extraits du texte adopté à la CA nationale du SNES-FSU le 15/11/2011

Livret de compétences
La campagne menée l’an dernier par le SNES, le SNEP et le SNUEP contre le livret personnel de compétences a permis de fragiliser un outil que de moins en moins de voix défendent aujourd’hui.
Dans le premier degré, le SNUipp s’est également prononcé contre l’imposition du LPC parce que les enseignants ne perçoivent pas l’intérêt pédagogique de renseigner un livret supplémentaire portant sur le socle, sans utilité pour les élèves et sans cohérence avec les outils d’évaluation déjà mis en oeuvre sur l’ensemble des programmes.


En juin dernier, le congrès de la FCPE a exigé le retrait du LPC - que les parents jugent notamment peu lisible et compréhensible - et l’ouverture d’une concertation pour réfléchir à d’autres formes d’évaluation.
Plusieurs personnalités ont contesté en cette rentrée la « tyrannie des référentiels de compétences » et rappelé que « l’école doit apprendre à penser » (Meirieu, Gauchet…).
Même le Haut Conseil de l’Education reconnaît dans son rapport du 15 septembre que le flou de certaines consignes de l’institution pour la validation de chaque compétence se traduit sur le terrain par des pratiques variables…et en déduit que le « socle commun » n’a en fait rien de commun, ce que nous ne cessons de dénoncer !
De son côté le ministère ne veut rien entendre et des principaux font pression dès maintenant sur les équipes pour qu’elles renseignent le LPC. Il est pourtant indispensable de continuer à combattre le LPC au moment où il est fortement décrédibilisé.
La CA nationale du SNES du 16 novembre confirme la décision prise lors de son CN de septembre : elle invite les personnels à continuer de refuser d’entrer dans la démarche du LPC, en poursuivant la campagne contre le socle et son évaluation à tous les niveaux, auprès des parents d’élèves et de l’opinion publique, en y associant toutes les organisations et personnalités qui s’expriment dans le même Histoire des arts Le ministère vient de publier une nouvelle circulaire pour cadrer l’épreuve d’histoire des arts. Depuis l’annonce d’une épreuve orale d’histoire des arts au Brevet, à titre expérimental pour les seuls élèves volontaires pour la session 2009 et pour tous les élèves à la session 2010, cette circulaire est le quatrième texte en deux ans, auxquels peuvent être jointes les deux versions successives d’un Point d’information de la DGESCO en mai 2011. Si la pression syndicale impulsée par le SNES a sans doute contraint le ministère à envisager un cadrage et à accepter quelques évolutions (possibilité de l’épreuve après les conseils de classe du troisième trimestre, suppression de l’évaluation lors d’une séquence pédagogique, non communication des notes aux élèves à l’issue de l’épreuve, affirmation que le jury est constitué d’enseignants…), certains points posent particulièrement problème et sont révélateurs de la conception ministérielle de l’histoire des arts : grille d’évaluation indicative qui repose sur des connaissances et capacités relatives à l'oeuvre d'art et des capacités générales et attitudes ; mention sur le bulletin scolaire ; vote du CA sur les modalités d’organisation de l’épreuve, formulation ambiguë au sujet de la composition du jury. En outre, cette circulaire fait l’impasse sur toute forme de rémunération.
Le SNES appelle les collègues à refuser :
- d’engager un tel travail (dossier de l’élève en 3ème, cahier personnel dématérialisé ou non…) sur les horaires d’enseignement actuels et d’individualiser la préparation de l’épreuve, de plus sans aucune rémunération pour le travail de suivi et la nécessaire concertation.
- de porter une mention sur le bulletin des élèves et a fortiori une note
- de mettre en place la grille d’évaluation indicative
Il continue d’exiger la remise à plat totale du dispositif d’enseignement et d’évaluation.

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