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Les DHG ainsi que leurs répartitions sont actuellement étudiées dans les lycées généraux et professionnels du département. Et force est de constater que le compte n'y est pas !

A cause de suppressions de postes massives et répétées, à cause des « réformes » des voies générales, technologiques et professionnelles mises en place à marche forcée dans le seul souci, précisément, de récupérer des moyens humains, la rentrée s'annonce extrêmement difficile dans bien des endroits.

Ainsi, à titre d'exemple, La cité scolaire Bouchevereau - d'Estournelles de Constant à la flèche craint de perdre la bagatelle de 161 heures postes à la rentrée 2012 ce qui se traduirait par la suppression de 5 postes (1 en français, 1 en anglais,1 en physique appliquée, 1 en tertiaire et 1 en électrotechnique) Sans parler de la multiplication des compléments de service !

La Cité scolaire Le Mans Sud est un autre cas exemplaire. il y aura 100 heures de cours en moins par semaine pour faire fonctionner l'établissement à la rentrée prochaine. Et pourtant, il est prévu que le lycée accueille 130 élèves en plus ! Cela implique :

- un moins bon encadrement pour les élèves (20% des professeurs en moins en cinq ans)

- la généralisation de classes à 35 élèves, ou même plus, à court terme !

- moins de travail en groupes à effectifs réduits (ce qui est pourtant indispensable pour l'étude des langues, pour le travail en laboratoires...)

- la suppression d’enseignements en options à l’examen du BTS

Dernier exemple, au Lycée Polyvalent Perseigne de Mamers, le rectorat demande le regroupement de deux niveaux de classe en enseignement professionnel, la première et la terminale bac pro technicien d'usinage. C'est la première fois qu'un regroupement de ce type est demandé avec un effectif non négligeable (10 élèves en première et 5 en terminale).

Tout cela porte donc gravement atteinte aux conditions d’apprentissage et de réussite des élèves.

Partout la contestation de ces conditions inadmissibles d'enseignement s'organise. Jamais, en CA, les votes contre la répartition... de la pénurie n'ont été aussi nombreux. Ce fut entre autre le cas au LP Funay, au Lycée Touchard, LP de La Ferté Bernard, LP de Mamers ou encore au Lycée Montesquieu. Et les équipes se mobilisent non seulement pour refuser unanimement cette gestion de la disette mais aussi pour proposer des solutions alternatives. En devant parfois même affronter les tentatives illégales d'obstruction menées par les directions.

Mais certains établissements tentent de faire monter d'un cran la pression sur les autorités décisionnaires. Les collègues du Lycée Sud ont ainsi distribué mardi 6 mars, aux portes du lycée, une lettre au parents invitant à signer la pétition qu'ils ont mis en ligne pour dénoncer ces suppressions de postes parfaitement iniques pour un établissement qui reçoit la population la moins favorisée de l'agglomération mancelle. Pour leur part les collègues du Lycée Polyvalent Perseigne de Mamers sont en recherche de modalités d'action capables de prolonger les votes négatifs en CA.

Mercredi 14 mars, le Snes 72 et le Snuep 72 ont fait le point avec les responsables locaux FSU.

Le lendemain une intersyndicale a réuni sur ce sujet des représentants de la FSU de la CGT éducation et de Sud éducation. Nous nous dirigeons vers une action le jeudi 22 mars à l'occasion de la venue du Recteur au Lycée Sud et le lundi 26 mars, jour de réunion du Comité Technique Académique. Les établissements seraient appelés à une action simultanée.

Le Kiosque

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