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CTSD consacré à la préparation de la rentrée 2013 dans le second degré.

 

Collèges :

Nombre de postes

Si la rentrée 2013 se fera avec 10 postes supplémentaires, il faut souligner que lors des deux rentrés précédentes 13 postes ont été perdus. Cela signifie donc une perte de trois postes entre la rentrée 2011 et la rentrée 2013 alors que dans le même temps on enregistre un gain de 7 divisions et surtout de 439 élèves dans le département. Si la rentrée 2013 est placée sous le signe d'un changement de cap en matière de dotation, il reste encore beaucoup à faire pour combler les pertes de moyens et la dégradation du service public d'éducation ayant marqué la période précédente.

Les seuils :

  • fixés à 24 en collège ECLAIR (plafond à 26)

  • Hors éducation prioritaire : le diaporama indique un effectif maximum par classe de 30 en moyenne, avec une attention particulière pour le niveau 6ème. Ceci provoque une intervention FSU sur l'aspect contestable du « en moyenne ». M. Roy s'engage à faire disparaître cette expression du diaporama. On en revient donc à la fixation d'un maximum absolu et infranchissable de 30 élèves par classe.

Langues

  • L'allemand : M. Roy constate que les bilangues ont entraîné la quasi disparition de l'option Allemand LV2 mais enregistre aussi que plus d'élèves pratiquent cette langue. Il emet même l'hypothèse, qu'à terme, la stabilisation de l'allemand par les bilangues permettra de relancer aussi la LV2. M. Blancs (FSU) en conclu qu'un afflux de germanistes est donc à prevoir et à anticiper dans les lycées. M. Roy acquièse. M. Quesne (FSU) précise qu'en attendant ce sont les établissements qui ont du financer en partie sur leur part d'autonomie la mise en place de ces bilangues.

  • Le Russe : pour le moment aucun lycée n'est désigné pour accueillir cet enseignement alors que la question se pose depuis sa réintroduction en Sarthe au collège Tolstoï.

  • Italien : ouverture à la rentrée 2013 d'une classe bilangue au collège du Maroc.

  • L'Arabe : Mme Lachendrowiecz (FSU) évoque le cas d'un élève qui à la rentrée 2012 sera inscrit au lycée Montesquieu et qui devra suivre les cours d'arabe au lycée Touchard. La FSU soulève les questions de sécurité liées aux déplacements de l'élève seul entre ces deux établissements. M Roy dit qu'il n'y a pas de problème.

  • Le principe d'un engagement de l'élève d'une classe bilangue pour y rester tout au long des années de collège est réaffirmé.

Cas d'établissements :

  • Collège d'Arnage : Interpellation de M. Quesne (FSU) : cet établissement disposera à R 13 d'une division supplémentaire or il n'a pas été abondé à hauteur de ce que représente une division à savoir environ 28 heures. Comment l'expliquer ? M . Roy suggère quelques pistes en disant qu'une division supplémentaire a sans doute rendu moins nécessaire la constitution de groupes en langues et en sciences. Il assure que la Principale n'a en tous cas pas appelé pour demander des moyens supplémentaires.

  • Le collège Jean Cocteau de Coulaines demande 4 heures de plus sur leur dotation pour maintenir un certains nombre d'actions cohérentes avec son projet d'établissement. M. Roy s'engage à fournir une réponse plus tard dans l'année. Il va surveiller les situations de seuils et les gérer avec la plus grande rigueur. Grâce à quoi il espère être en mesure en mai de financer certains projets.

  • Selon le DASEN, en matière d'ouvertures et de fermetures, il y a essentiellement deux situations à observer de près. Elles sont liées à la sectorisation de deux communes.

  • Ainsi les élèves de Ruaudin dépendront désormais exclusivement du collège Les Sources au Mans. A ce sujet M. Quesne (FSU) s'étonne que cette décision n'est pas encore été communiquée aux établissements scolaires concernés, pas plus qu'aux municipalités qui doivent pourtant s'organiser, ne serait-ce qu'en matière de transport.

  • L'autre situation concerne le collège de Bouloire où les effectifs sont importants, la place disponible rare. Ce que risque d'aggraver des travaux à venir. Un rééquilibrage à destination du Grand Lucé est sérieusement à l'étude. La décision sera prise avant les vacances d'hiver.

  • M. Quesne (FSU) attire l'attention du DASEN sur la situation du collège Le Marin d'Allonnes où le Principal envisage de déroger à l'usage pour attribuer les compléments de services. Cela créerait un précédent fâcheux introduisant une inquiétude inutile et malsaine aux sein des équipes enseignantes. M. Roy dit qu'il rencontre ce Principal dès le lendemain de ce CTSD et qu'il s'en expliquera avec lui.

Les Ulis :

en collège :

    • aujourd'hui implantées dans 21 collèges. Il y aura une ouverture à la rentrée 2013. Ce sera au nord du Mans mais le lieu précis n'est pas déterminé, non plus que la spécialité.

    • Nombre d'heures d'inclusion : Mme Le Gall (FSU) rapporte qu'il a été constaté jusqu'à 4 heures de moins par semaine du fait de l'augmentation des effectifs en ULIS. Elle ajoute qu'il y a besoin de développer les ULIS en milieu rural.

Accueil après le collège

    • en CFA, en Ulis pro (3 dans le département avec un total de 25 places)

    • Mme Jaunet (FSU) demande s'il y aura une ouverture d'ULIS pro à la prochaine rentrée. M. Roy répond qu'il y en aura une en Vendée et une en Mayenne mais pas en Sarthe. Il y aura par contre l'ouverture d'un ITEM pro à Saint-Cosme-en-Vairais avec l'association « les petits princes ».

En général : Mme Jaunet (FSU) insiste sur la nécessité de formé les enseignants. M. Roy indique qu'il existe le 2CASH. M. Quesne (FSU) dit qu'il est fait fort peu de publicité de cette formation. Mme Jaunet (FSU) ajoute qu'il s'agit d'une formation lourde uniquement délivrée à Nantes. M Quesne (FSU) rappelle que la formation continue sur le temps de travail est un droit.

SEGPA :

- 14 actuellement mais fermeture de celle d'Ecommoy à la R13.

- M. Leguével (CFDT) s'étonne de l'existence d'HSA en SEGPA. M. Roy répond qu'elle sont attribuées à des enseignants du second degré y intervenant. M. Quesne (FSU) précise que cela reflète l'augmentation globale de la dotation en HSA enregistrée ces dernières années.

- Mme Le Gall (FSU) voudrait un bilan de la multiplication des doubles niveaux en SEGPA

MGI :

M . Debacker (UNSA) attire l'attention sur la situation de la MGI « bassin nord » où il y aurait besoin de créer trois postes. M . Roy concède des problèmes de tensions essentiellement sur le « bassin centre ». M. Le Bacquer souligne des problèmes de services partagés sur les deux bassins.

Emploi d'avenir professeur :

D'après les dernières informations dont dispose M. Roy, le recrutement aurait lieu cette année en L2. Les établissements procèdent aux recrutements à partir de listes validées au Rectorat. Les CA doivent donner leur accord. Les recrutés effectueraient 12 heures par semaine, temps de travail annualisé pour tenir compte du calendrier universitaire.Ils seraient encadrés par un tuteur pour un an. Quant à leurs missions, elles sont encore assez floues. Si la première année, ils devraient être rattachés au service de la vie scolaire (tout en empiétant pas sur les prérogatives des AED), ils ont vocation à officier en présence d'un enseignant qui doit les amener à prendre très momentanément la classe en main.

La FSU rappelle son opposition à ce que les EAP soit considérés comme des moyens d'enseignement et de remplacement.

Les lycées

Lycées professionnels

Mme Jaunet (FSU) souligne la déperdition en Bac Pro qui auraient perdu 10 % de leurs effectifs.Cela témoigne du fait que la réforme du Bac pro en 3 ans, loin d'avoir tout réglé, génère au contraire des difficultés. Ainsi les taux de réussite au Bac pro étaient meilleurs quand celui-ci était en 4 ans. Cela laissait plus de temps pour rentrer dans les apprentissages.

Le DASEN ne comprend pas la difficulté car selon lui tous les contenus ont été révisés. Mme Jaunet (FSU) conteste cette affirmation en objectant qu'en définitives les professeurs ont la même chose à enseigner mais sur un temps plus court. C'est d'ailleurs tellement intenable que les IPR répandent eux-mêmes la consigne de « faire des choix ».

LGT :

Il est constaté une diminution des effectifs dans la voie technologique. Le DASEN dit qu'il y a pourtant eu des efforts de faits pour améliorer l'information sur ces sections à destinations des élèves de collèges. La FSU met en cause les « dégâts collatéraux » de la réforme de la voie technologique.

M Blancs (FSU) pointe le poids important des heures supplémentaires en lycées, avec des ecarts importants d'un établissement à l'autre. Elles représentent 4 % à Mamers contre 16 % à Montesquieu. M. Roy répond que cela dépend de l'histoire des établissements et que rompre, du jour au lendemain, avec ces histoires poserait problème. Cela signifie donc que la situation est prise en compte et que le DASEN tentera à l'avenir de l’infléchir.

Pour clarifier les choses, la FSU demande également que les moyens alloués au CPGE soient présentés de façon distincte.

Le Kiosque

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