Effectifs collèges :

Les collèges publiques du département perdent 392 élèves quand les collèges privés en gagnent 207. Il est difficile de ne pas voir là un phénomène de vases communiquant… ce que ne tente même plus de nier le DASEN. Il précise même que le phénomène n’est pas propre à la Sarthe et qu’il est constaté à l’échelle nationale. Et d’ajouter qu’en terme de scolarisation dans le privé, la Sarthe est désormais dans la moyenne nationale. Historiquement, notre département se singularisait par la faiblesse de la fréquentation de l’enseignement confessionnel… ce qui ne nous attristait que très moyennement. Nous espérons ne pas être les seuls à déplorer cette évolution et que l’Administration en tirera les conséquences qui s’imposent.

Nous avons rappelé que nous avions annoncé dès le printemps dernier que la fuite vers le privé serait une des conséquences néfastes de la réforme du collège.

Education prioritaire :

M Milville déclare « elle a vocation à disparaître » avant d’ajouter qu’une réflexion est actuellement menée entre les services DDSEN, le département et la ville du Mans. Toutes les pistes sont à l’étude y compris la suppression des « collèges- ghettos »

Remplacement :

Au 1er septembre il y avait 40 BMP non couverts ; ils sont encore 4 aujourd’hui :

- 2 en collège :

- 9 h en Sciences-physiques au Grand Lucé

- 4 heures en éducation musicale à la Suze

- 2 en lycée :

- 9 heures en espagnol à La Ferté Bernard

- 9 heures en hôtellerie à Funay

La pénurie de professeurs en Physique et en espagnol est une conséquence directe de la réforme du collège. Les services de l’IA y ont palliée partiellement en faisant appel à des étudiants en L2 et des collègues en retraite ! Des conditions optimales !

Suppression des moyens humains dédiés au service photocopie

Nous avons été interpellés par des collègues de plusieurs établissements inquiets de l’annonce du chef d’établissement de retirer la charge des photocopies à l’agent d’accueil. A l’heure où, réforme du collège oblige, nous sommes obligés de travailler sans manuel, cette inquiétude est des plus légitimes. Nous en avons fait part au DASEN qui a d’abord tenté de botter en touche en disant que ces personnels relevaient soit du Département, soit de la Région. Nous avons répondu que nous le savions mais que nous savions aussi que les chefs d’établissements étaient aussi leurs supérieurs hiérarchiques fonctionnels et que par conséquent la question ne pouvaient pas être éludée tant elle impactait nos conditions de travail. Il nous a assuré qu’il prenait bonne note de notre alerte et qu’il n’avait donné aucune consigne allant en ce sens aux chefs d’établissement. Devant la multiplication de ces déclarations d’intention, il était permis d’en douter.