Malgré l’immense mobilisation qui s’est engagée depuis le 5 décembre, le gouvernement reste « sourd », méprise et réprime les salariés qui font grève et manifestent, les étudiants et lycéens à leur côté, avec le soutien d’une majorité de la population.

En persistant à ne pas retirer son plan, le gouvernement prend seul l’entière responsabilité de la poursuite de la grève, y compris pendant les fêtes de fin d’année. Son attitude provoque une exaspération, une colère légitime de tous ceux qui sont mobilisés pour obtenir le retrait du projet et l’ouverture de réelles négociations permettant d’améliorer notre système de retraite.

Les annonces du Premier ministre, à l’issue des discussions des 18 et 19 décembre avec les confédérations, confirment que le système universel de retraite par points est maintenu dans son intégralité et que, contrairement à ce qui est martelé par l’exécutif, il n’a été aucunement tenu compte des puissantes mobilisations tout comme des revendications portées par nos organisations syndicales.

A ce titre, les unions départementales CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNEF et CNT de la Sarthe, rappellent leurs exigences du retrait du plan Macron-Philippe. Elles réaffirment que les revendications posées permettent d’améliorer le système par répartition :

Maintien des régimes de retraites : régime général, régimes spéciaux, régimes complémentaires, code des pensions civiles et militaires

Retrait du plan Macron-Philippe-Delevoye

Retour à la retraite à taux plein à 60 ans avec un taux de remplacement de 75% de la rémunération d’activité sur la base des 10 meilleures années dans le privé et des 6 derniers mois dans le public

Pas de retraite inférieure au SMIC

Prise en compte de la pénibilité, des périodes de formation et aménagement des fins de carrière

Augmentation des salaires, égalité salariale femmes / hommes

Arrêt des exonérations de cotisations sociales patronales, abandon du CICE

Au vu de l’arrogance du gouvernement, les unions départementales CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNEF et CNT considèrent qu’il n’y a aucune raison de suspendre la grève : au contraire, l’heure est à la renforcer !

En conséquence, l’intersyndicale départementale appelle :

Les salariés à continuer de se réunir en assemblées générales pour décider l’entrée en grève ou sa reconduction jusqu’au retrait du plan Macron-Philippe.

A organiser des assemblées générales sur les lieux de travail afin que les salariés du public comme du privé entrent massivement en grève

Jeudi 9 janvier 2020,
13H30 devant la cité administrative PAIXHANS.
(Chanzy, V. Hugo, Nationale, Préfecture, F. Mitterand, Jacobins)


Vendredi 10 janvier
Manifestation aux flambeaux.
Rendez-vous à 17h30 place d’Arcole
(P. Ligneul, Gare Nord, Bourg Belé, Nationale, Auvray)
Fin de parcours devant le Palais des Congrès avec animation musicale, café, vin chaud…)


Samedi 11 janvier
Départ de la Manifestation à 14h place des Jacobins


Toutes ces actions engagées, ou à venir, ont pour but d’ancrer la grève, seul moyen au service des travailleurs d’obtenir le retrait du projet de loi.

 

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