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L’intersyndicale CGT/FSU/FO/Solidaires/CNT/UNEF appelle les salarié-es à poursuivre la mobilisation contre la réforme des retraites, car rien n’est joué, contrairement à ce que tente de faire croire le gouvernement et les médias qui lui sont aféodés. La mobilisation reste forte partout dans le pays, et la colère monte face au mur que le pouvoir oppose à la contestation de ses contre-réformes. Colère amplifiée par la répression du mouvement social, qu’il s’agisse des lycéen-nes et des mobilisé-es actuellement contre la réforme des E3C ou des manifestant-es. Même les pompiers n’ont pas échappé à la répression policière !

L’intersyndicale invite à rester mobilisé et à participer aux initiatives ci-dessous :

Lundi 3 février

– de 9h30 à 11h30 : Rassemblement devant les MMA en soutien au débrayage des salarié-es .

Jeudi 6 février

– Journée de grève et manifestation.
Rendez-vous à 12h pour un barbecue solidaire avenue Rostov sur le Don, en bas de l’escalier menant à la Mairie

Départ de la Manifestation à 13h30

Ci-dessous deux textes :

Le communiqué de presse intersyndical dénonçant les violences et la répression du mouvement social :

L’intersyndicale CGT/FSU/FO/Solidaires/UNEF/CNT dénonce les mesures prises par les responsables des lycées du Mans concernés par la
contestation des épreuves E3C du baccalauréat :

– Mise en danger des élèves, laissés dans la rue sans qu’aucune sécurisation des lieux ne soit mise en place au lycée Bellevue. Pression sur les personnels précaires pour remplacer les grévistes.

– Au lycée Touchard, l’attitude du proviseur vis-à-vis des élèves, ainsi que la présence des forces de l’ordre aujourd’hui ont généré une forte
tension, des élèves ont été bousculés, frappés, aspergés de gaz. Le proviseur menace les absent-es de leur attribuer la note 0, menace qui si elle était appliquée n’aurait pour conséquence que de renforcer l’injustice et l’absurdité de la situation.

Mis en difficulté face à la montée de la contestation de sa contre-réforme du Bac, le ministre Blanquer n’a pour unique réponse que la répression du mouvement lycéen (conseils de discipline, interpellations). Il porte seul la responsabilité des désordres actuels.

L’intersyndicale dénonce d’une manière plus large la répression systématique du mouvement social, et la pente dangereuse dans lequel le gouvernement s’engage. L’intervention des forces de police pour empêcher l’accès au tribunal du Mans, à l’occasion de la rentrée solennelle du tribunal judiciaire, audience ouverte au public normalement, de membres pacifiques d’organisations syndicales , tout comme la répression systématique des gilets jaunes en sont des exemples récents.

Le recours à la force, à l’intimidation et aux sanctions est révélatrice de l’absence de légitimité des réformes que le gouvernement veut
imposer. Ces pratiques sont inacceptables. L’intersyndicale exige le respect du droit à manifester, et se tiendra aux côtés de celles et ceux qui, dans le cadre de l’exercice de ce droit, seraient injustement poursuivi-es. Elle condamne avec force la violence dont font l’objet des jeunes qui ne font qu’exercer leurs droits civiques.

La déclaration de la FSU au CTSD 2nd degré le 31 janvier 2020

Déclaration liminaire de la FSU au CTSD du 31 janvier 2020

Ce CTSD se tient dans des circonstances extraordinaires.

Contrairement à ce qu’affirme une communication ministérielle et rectorale mensongère, la contestation concernant la tenue des E3C n’affecte pas seulement une poignée de lycées qui seraient les repaires d’agitateurs professionnels, « petite minorité très vocale » ne représentant qu’elle-même.

Non. Dans les faits ce sont des centaines d’établissements qui sont touchés, partout en France, par des actions de protestation menées par des professeurs, des parents d’élèves et des élèves. Dans l’Académie cela concerne une trentaine d’établissements et la quasi-totalité des lycées sarthois.

Face à cette fronde dont les prémices étaient évidentes, le ministre a répondu par l’insulte, traînant dans la boue, avec sa morgue et sa suffisance habituelles, les collègues en lutte et la FSU, osant même parler de comportement « anti-républicain ». Nous en avons, hélas, pris l’habitude et notre parti.

Mais aujourd’hui, une administration qui semble avoir perdu toute dignité, envoie les forces de l’ordre brutaliser les élèves, laisse les chefs d’établissement s’en prendre physiquement aux élèves, les mettre objectivement en danger, menacer des centaines d’entre eux de les sanctionner par un « zéro », brise les grèves en envoyant des personnels non-enseignants surveiller les épreuves.

Et tout cela pour sauver médiatiquement un ministre aux abois. Là où elles se déroulent les épreuves se tiennent à l’ombre des matraques : belle leçon d’éducation civique !

Ceux qui frappent les jeunes, les collègues et les menacent ont perdu toute légitimité et n’exercent leur autorité que par la seule répression.

Cette situation est honteuse, révoltante et inimaginable dans notre pays ; l’attitude de l’administration de l’Éducation Nationale est insupportable. Nous l’appelons à revenir à la raison, à cesser toute forme de répression et à annuler immédiatement ces E3C inutiles et dangereuses.

En attendant cette hypothétique prise de conscience, nous ne participerons pas plus longtemps aux travaux de ce CTSD.

 

Tract intersyndical semaine du 1er au 7 février

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