Hier matin, la commission technique paritaire du second degré, présidée par l'inspecteur d'académie, a défini les conditions dans lesquelles la rentrée 2010 s'effectuera dans les collèges du département.Suite à cette réunion, le SNES, syndicat enseignant, tire la sonnette d'alarme. Premier motif d'inquiétude : les moyens attribués. «Le nombre d'équivalents temps plein qui auraient pu être créés dans le département avec l'ensemble des heures supplémentaires distribuées pour faire fonctionner les collèges à la rentrée prochaine s'élève à 77 », informe Lionel Quesne, cosecrétaire départemental du SNES-FSU. « Ce chiffre est considérable. il y a 57 collèges en Sarthe, cela fait plus d'un par établissement I Et il s'inscrit dans une logique des plus inquiétantes car le volume d'heures supplémentaires est en hausse, Cela n'est pas étonnant quand on sait que le nombre d'enseignants diminuent quand le nombre d'élèves augmente. (1)
Et le syndicat de pointer du doigt des conditions de travail de plus en plus.difficiles. - Tout cela a des conséquences négatives sur le fonctionnement des établissements. y a de gros problèmes de remplacement. Le syndicat est également préoccupé par la formation des enseignants. «La nouvelle politique est catastrophique. Des enseignants titulaires devront abandonner leur classe, les nouveaux lauréats des concours devront dès leur premier contact avec le métier assurer 18 heures de service par semaine, des étudiants sans formation devront assurer l'ensemble des missions, certaines classes pourraient voir défiler trois enseignants différents dans l'année... »
Le Maine Libre - Edition du 2 avril 2010 |