DGH lycées - Collèges - 2013
Voici les dotations telles qu'elles ont été notifiées aux différents établissements de la Sarthe.
Il faut s'en emparer et nous faire remonter les insuffisances en moyens horaires que vous pourriez constater.
Cela nous permettra d'intervenir lors du prochain CTSD dont la date est fixée en mars.
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Un élève du Lycée Le Mans Sud d'origine tunisienne a été expulsé vers la Tunisie mercredi soir
Un élève du Lycée Le Mans Sud d'origine tunisienne, très investi dans sa formation depuis deux ans, mais sous le coup d'un arrêté d'expulsion du territoire, a été expulsé vers la Tunisie mercredi soir.
Il a été arrêté lors de sa venue au commissariat du Mans pour signer son assignation à résidence.
Menotté, jeté dans un véhicule, il a été conduit à Roissy puis mis dans un avion pour la Tunisie.
Il n'a même pas pu prévenir sa famille. Ni même passer prendre quelques affaires !
L'émotion de sa famille est très forte.
Beaucoup d'enseignants du Lycée Sud sont choqués par ce type de pratique.
A leurs côtés, nous exigeons son retour en France pour qu'il puisse terminer sa scolarité.
Une entrevue est demandée au Préfet et un rassemblement est prévu avec RESF
Lundi 17 décembre à 18 h devant la préfecture.
Il faut que nous y soyons le plus nombreux possible.
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« Mariage pour tous », un vrai sujet de laïcité !
Ci-dessous le communiqué du Comité de Vigilance Laïque auquel participe le SNES-FSU 72
Le projet de loi « mariage pour tous » désignant le droit au mariage entre personnes de même sexe, engagement de la campagne présidentielle et législative, répond à une véritable aspiration de notre société à plus d’égalité et de liberté.
Ce projet s’inscrit dans une continuité historique ouverte par la laïcisation du l’état civil en 1792 qui instaure le mariage civil avec la possibilité du divorce.
Cette reconnaissance du mariage civil sans mariage religieux comme le droit au divorce pour les femmes ont suscité, en leur temps, une opposition farouche et forcenée des forces conservatrices et autorités religieuses. Il en va de même aujourd’hui où tous les schémas réactionnaires, liberticides et homophobes sont véhiculés.
Aussi, il convient de rappeler quelques évidences :
- Le modèle de la famille propre à l’occident chrétien est une construction sociale. L’humanité n’a cessé d’inventer de nouvelles formes de mariage et de descendance.
- l’homosexualité n’est ni une maladie, ni une perversion, c’est une sexualité normale.
Pour le Collectif de Vigilance Laïque, la revendication du droit au mariage pour tous, quel que soit le genre ou l’orientation sexuelle, - et à l’égalité des droits qui en découlent - participe du mouvement général pour plus d’égalité, de liberté et de laïcisation de la société. Reconnaître ces droits n’enlève rien aux hétérosexuels et n’oblige en rien les homosexuels. Cela n’enlève rien non plus aux religions séparées de l’Etat (loi de 1905). Elles font ce qu’elles veulent et personne ne songe à les obliger à organiser une cérémonie religieuse célébrant un mariage de personne de même sexe.
L’égalité des droits, pas plus, pas moins !
Mais les croyances des églises, dans un état laïque, ne sauraient avoir une valeur supérieure au suffrage universel. Nous refusons cette volonté de domination qui perce derrière chaque déclaration. C’est sur le terrain de la liberté que la laïcité s’impose aux religions.
De même, l’égalité de toutes et de tous devant la Loi ne saurait être à géométrie variable en fonction des opinions personnelles des représentants élus, officiers d’Etat civil de la République. Toute référence à une liberté de conscience constituerait une véritable autorisation à discriminer, ouvrant la porte à un droit à ne pas respecter les lois.
Tous les laïques sont concerné-e-s par ce débat et ce projet de loi. Il faut mener une vraie lutte contre l’homophobie et pénaliser tous les propos homophobes. Le gouvernement et les parlementaires ne doivent pas reculer devant les exigences des dogmes religieux.
C’est pourquoi, les organisations parties prenantes du CVL (LDH, les Francas, la libre pensée,...) apporteront leur soutien à toutes les initiatives prises en ce sens, et participeront au rassemblement en faveur du mariage pour tous et du projet de loi qui aura lieu
samedi 8 décembre
à 15h place de la République au Mans
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Entreprises et écoles : prêtes à se rencontrer
« On serait plus efficaces si on se connaissait mieux. Si le monde de l'enseignement comprenait les besoins et règles de l'entreprise. Et si celle-ci mesurait les difficultés d'apprentissage et d'encadrement des élèves », résume Franck Maudoux, du Medef (organisation patronale).
Pas d'échange de rôle
D'où l'idée de Vis ma vie, lancée l'an passé par l'ancien président du Medef, Samuel Chevallier. Quatorze binômes ont ainsi été constitués : un proviseur (majoritairement de lycée professionnel, public ou privé) et un chef d'entreprise. Le principe étant que chacun consacre un peu de temps à aller voir le quotidien de l'autre.
« On n'est pas allés jusqu'à l'échange de rôle ! s'exclame Jean-Louis Lehuger, le directeur de la société de transport Stao. Ce serait compliqué en terme de responsabilité ». Mais une demi-journée dans le monde de l'autre, c'est déjà bien pour s'apercevoir que l'on « rencontre des problématiques identiques : de management, de recrutement », poursuit le chef d'entreprise.
« Même langage »
« Et les mêmes problèmes de gestion des moyens ! rebondit son « binôme », Jean-Marie Lefèvre, le proviseur du lycée Claude-Chappe d'Arnage. Et puis on utilise chez nous des termes du monde économique comme « pilotage », « indicateur », « performance » qui n'existaient pas il y a dix ans ». « C'est d'ailleurs ce qui m'a le plus surpris ! » reconnaît Jean-Louis Lehuger.
La solitude du décideur
Pour Christophe Chollet, directeur du collège Saint-Michel de Loué, ce que partagent aussi ces deux mondes, ce sont leur « projet d'établissement ». « Dans un collège comme dans une entreprise, c'est indispensable. On ne peut naviguer à vue. Il faut fixer un cap aux salariés. »
Ce qu'il garde de son expérience de l'an passé ? « Il n'est pas question de copier des recettes, mais de s'inspirer de bonnes pratiques. Et puis désormais, je n'hésiterai pas à appeler mon binôme pour lui demander conseil ou faire appel à son réseau. »
Les nouveaux binômes sont en cours de constitution. Cette année, on en comptera douze de plus, avec une représentation accrue des principaux de collège. Il est prévu de leur organiser une réunion sur le thème : « La solitude du décideur quand il décide ». Là encore, un autre de leurs points communs. Où ils sont manifestement preneurs de « bonnes pratiques ».
Laurence PICOLO. Ouest-France
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