Dysfonctionnements réparés
Chères et chers syndiqué-e-s,
Chères et chers collègues,
Certains d’entre vous ont pu le constater, le site du SNES ainsi que l’envoi ou la réception sur les messageries nationale et académiques du SNES ont été interrompu depuis le mardi 5 juillet matin jusqu’à hier, mercredi 6 juillet au soir.
Nous vous prions de nous excuser pour ce dysfonctionnement qui n’est pas de notre fait.
Dans ces conditions, nous ne pouvons pas vous garantir que les mails que vous nous avez adressés durant cette période nous soient parvenus. Votre fournisseur d’accès internet vous a peut-être envoyé un avis de non distribution ou de non existence d’adresse mail.
Nous vous invitons donc à nous faire parvenir de nouveau les courriels pour lesquels vous auriez reçu un tel avis.
Nous vous prions de nous excuser pour ce désagrément.
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Compte rendu du CTSD du 1er juillet 2016
Dotation globale horaire
Pour les collèges, à effectifs constant la dotation est la même que pour la rentrée précédente. Ce maintien des moyens cette année s'explique par la volonté de « faire passer la pilule » de la réforme. Il y a fort à parier que dès la rentrée 2017 les moyens seront récupérés.
Soulignons au passage que les représentants du sgen-cfdt et du se-unsa qui ont jusqu'alors assuré une promotion sans faille de ladite réforme réalisent qu'elle peut avoir quelques inconvénients (difficultés de s'impliquer dans les Epi pour les compléments de service, inégalité de traitement selon les établissements…) Tiens donc ! Auraient-ils entrevus la Lumière. En attendant, ils ne manquent pas d'air !
Pour l'heure ce sont les lycées qui font les frais de cette « largesse » faite aux collèges. Les légères augmentations de dotations ne compensent absolument pas les hausses d'effectifs et partout les classes sont remplies « à craquer », c'est-à-dire à 35. On voit même certaines situations, non encore résolues, de classes à 36 voire 37, c'est-à-dire au-delà du seuil a priori intangible.
Implantations stagiaires (collège – lycée – LP)
Plein temps : 34 supports sont prévus dans la Sarthe (131 dans l'académie). Pour le moment 29 sont pourvus.
Mi-temps : Sur 288 supports prévus dans l'académie, 111 sont envisagés dans la Sarthe. Cette très importante demande « d’absorption » s'explique par le nombre élevé de postes vacants dans le départements qui est présenté par l'administration comme « peu attractif » (nous faisons valoir que s'il y avait un nombre suffisant de fonctionnaires, le problème ne se poserait pas. Mais pour cela il faudrait que le métier soit, lui, attractif). Les plus gros contingents de stagiaires sont en EPS, en Anglais et en Lettres.
A l'heure actuelle, seuls 63 des supports sont pourvus et l'administration se demande comment faire pour aller jusqu'à 131.
Questions diverses
Nous avions déposé deux questions diverses
Enseignement en Allemand : Les collègues du second degré devront-ils compléter leur service dans le 1er degré ?
L'administration répond que c'est effectivement prévu dans au moins trois cas, comme Bonnétable ou A. Paré au Mans.
Nous rappelons que ceci est totalement « anti-statutaire » et que nous encourageons les collègues confrontés à cette situation à la refuser. Nous leur apporterons tout notre soutien.
Organisation de la correction du brevet.
Nous avons fait part au Dasen de la situation suivante. Cette année encore et sans doute plus que les années précédentes, les conditions de correction du DNB ont été particulièrement éprouvantes. En Histoire-géographie les collègues ont eu plus de quarante-cinq copies à corriger. En Lettres, bon nombre de collègues n'ont fini que le lundi après midi alors que les corrections n'étaient initialement prévues que pour la seule journée du vendredi. Ceci atteste d'un nombre insuffisant de correcteurs convoqués.
Il a semblé tomber des nues, prétextant que l'organisation du DNB n'était plus de son ressort. Nous lui avons expliqué qu'il nous semblait que certains chefs d'établissement ne jouaient pas le jeu, préférant ne pas désigner de correcteurs afin de les maintenir dans leurs établissements pour assurer "la garderie" de fin d'année.
L'administration a pris bonne note des difficultés rencontrées (fatigue, sérieux des corrections remis en cause...) et dit faire le nécessaire pour que cela ne se reproduise pas. Nous avons dit le souhaiter fortement et rappelé qu'il y a quelques années, les conditions de correction de l'épreuve d'histoire ayant été catastrophiques, pour nous assurer de meilleures conditions la fois suivante, nous avions déposé un préavis de grève couvrant la période des corrections. A bon entendeur...
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Déclaration FSU – CTSD - 1er juillet 2016
Avec les enfants du baby-boom désormais seniors, la population française n'a jamais été aussi âgée. Et ce sont aujourd'hui près de 6 millions de personnes qui souffrent de problèmes d'audition. Mais ces soucis d'ouïe apparaissent parfois bien plus tôt que l'on pourrait le penser (autour de 65 ans en moyenne) car avec les écouteurs MP3 et les volumes d'écoute actuels, les jeunes d'aujourd'hui pourraient présenter des troubles auditifs dès l'aube de la cinquantaine. Cette évolution a donné naissance à un marché en plein essor et à fort potentiel. En effet sur les 6 millions de personnes souffrant de problèmes d'audition en France, seuls 17 % portent un appareil auditif.
Nous avions cru effectivement remarqué que tous les mal-entendants n'étaient pas appareillés. Certains semblent même être dans le déni de leur pathologie tant il est vrai qu'il n'y a de pire sourd que celui qui ne veut entendre. Et le mal sévit jusque dans les sphères les plus élevées de la société. Comment expliquer autrement l'absence de prise en compte d'un mouvement social qui depuis le 17 mars, au cours de 11 journées de manifestations, a dit et redit qu'il n'acceptait pas l'enterrement du code du travail ? Comment expliquer autrement que la ministre de l’Éducation nationale n'ait pas entendu depuis le 19 mai 2015 les organisations syndicales qui clament sur tous les tons possibles que la prétendue réforme du collège n'est qu'une usine à gaz qui ne servira qu'à user les collègues ? Cela doit être mis sur le compte d'une surdité précoce et profonde. Décidément, pour peu que l'on surmonte certains obstacles qui ont peut-être trait à la coquetterie, le marché de l'appareillage auditif a de beau jours devant lui !
En attendant, la réforme du collège arrive, sous une forme légèrement diluée grâce à la pression et à la ténacité des collègues qui jusque dans les formations-formatages n'ont pas manqué d'interpeller leurs interlocuteurs sur les aspects baroques de cette vaste entreprise de sabordage des enseignements disciplinaires. Que le ministère le reconnaissent ou pas ils ont été entendus même s'ils ont du essuyer l'autoritarisme de certains formateurs usant d'arguments aussi sophistiqués que : « c'est comme ça et pis c'est tout ! »
Elle arrive et déjà pointent le bout du museau de certains dégâts collatéraux que nous avions prédits, l'inflation exponentielle des compléments de service n'étant pas des moindres.
Mais le lycée est déjà lui aussi éclaboussé par cette réforme. Pour faire passer la pilule, globalement les moyens n'ont pas été retiré, pour le moment, aux collèges. Mais, dans le même temps les lycées doivent faire face à un afflux d'élèves quasiment sans dotations supplémentaires. Résultats : des classes partout remplies à craquer à un moment où la double injonction contradictoire d'interdire le redoublement en 2nd et en 1ère en le rendant de droit en terminal vient singulièrement compliquer la situation.
Ah, si nous avions été entendus ! Si le marché de l'appareillage auditif était débarrassé de tous ces blocages !
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Mardi 5 juillet à 11h30 : Rassemblement devant la préfecture
Face à l’intransigeance du pouvoir qui refuse d’entendre la voix des salari-ées mobilisé-es massivement depuis plus de 4 mois, et de l’immense majorité de la population française, face à la volonté de passage en force par le recours au 49-3, l’intersyndicale CGT/FO/FSU/Solidaires sarthoise appelle à une nouvelle journée d’action le mardi 5 juillet jour où le projet sera réexaminé à l’Assemblée Nationale.
Un rassemblement se tiendra à partir de 11h30 devant la Préfecture. Y sera organisée une cérémonie "d’enterrement" du Code Travail pour dénoncer le projet de loi El Kohmri et son objectif de démantèlement et de précarisation.
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Loi "Travail" : les mobilisations à venir
Mardi 28 juin : En ce jour de vote du texte au Sénat manifestation. Départ 10 h 00 devant le PCC.
A cette occasion les bulletins de la votation seront remis en préfecture par une délégation de l'intersyndicale.
Samedi 2 juillet : Retour du texte à l'Assemblée nationale et manifestation à bicyclette sur un parcours de 4,93 km dans le centre ville du Mans. Départ 10 h 00 devant le PCC
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