A la suite des récents actes de violences commis par des élèves à l'encontre d'enseignants, l'association SOS Education a demandé « aux pouvoirs publics de faire preuve de courage et de fermeté ». Le Snes de la Sarthe, réagit à ces propos. S'il admet « un problème de violence dans nos établissements », il souhaite que l'on s'interroge « sur les causes réelles de cette violence ». Pour le syndicat enseignant, il « est en grande partie le fruit de choix ultralibéraux qui malmènent l'ensemble de la société [...] Et tant que l'on ne réglera pas politiquement cette violence sociale, on ne réglera pas sérieusement celle qui nous empoisonne au quotidien »
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Derrière les revendications de SOS Education, le Snes 72 craint de voir « une panoplie strictement sécuritaire : caméra de vidéosurveillance, portillon de détection des métaux, policier référent... ». Pour le syndicat, « une politique vraiment soucieuse d'améliorer les choses commencerait par remettre dans les établissements tous les adultes qui en ont été retirés depuis 2002, avant de s'attaquer à la réduction des inégalités sociales qui en devenant de plus en plus criantes mettent aussi la société sous tension ».
Derrière les revendications de SOS Education, le Snes 72 craint de voir « une panoplie strictement sécuritaire : caméra de vidéosurveillance, portillon de détection des métaux, policier référent... ». Pour le syndicat, « une politique vraiment soucieuse d'améliorer les choses commencerait par remettre dans les établissements tous les adultes qui en ont été retirés depuis 2002, avant de s'attaquer à la réduction des inégalités sociales qui en devenant de plus en plus criantes mettent aussi la société sous tension ».
Le Maine Libre - Edition du 05 avril 2010