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Déclaration liminaire FSU - CTSD du 30 juin 2022

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Nous voici réunis pour évoquer, lors de ce CTSD, les conditions de rentrée de septembre 2022.

La période électorale que nous venons de vivre ouvre une période de grande inquiétude mais aussi de grande incertitude politique.

Demeure, toutefois, une certitude : celle du bilan catastrophique de Jean-Michel Blanquer. Pendant 5 ans, le saccage de l’Éducation Nationale aura atteint une intensité incroyable. L’effondrement inédit du nombre de candidats aux concours est le spectaculaire symbole de l’effondrement de toute l’Éducation Nationale. Nous nous trouvons aujourd’hui dans une telle situation que la question de savoir s’il y aura assez d’enseignant-es à la rentrée prochaine se pose. Notre institution scolaire qui se prétend inclusive propose des conditions indignes d’enseignement aux élèves porteur-ses de handicap en termes d’effectifs en ULIS, de moyens d’accompagnement et de statut des AESH. L’Éducation Nationale est en état d’urgence.

La situation impose des mesures urgentes et énergiques. Hélas, les premiers propos de Pap Ndiaye ne laissent rien augurer de bon. Entre le retour du « travailler plus pour gagner plus », le rattrapage des jours de congé maladie et une énième consultation de la base dans un énième grand débat à la sauce macroniste, tout laisse penser que le nouveau ministre met ses pas dans ceux de son prédécesseur et n’a absolument pas pris la mesure de la gravité de la situation.

Consciente de la catastrophe imminente, la FSU réclame, quant à elle, des mesures urgentes :

- une revalorisation immédiate et conséquente qui ne saurait se résumer à la maigre augmentation de 3,5 % du point d’indice, nouvelle marque de mépris du gouvernement à l’égard des fonctionnaires. Nous continuons à exiger qu’aucun enseignant, aucun CPE ou Psy-EN ne débutent sa carrière à moins de 2000 euros et qu’aucun AED ou aucune AESH n’ait un salaire de départ, pour un temps complet, inférieur à 1850 euros. Il en va de l’attractivité de nos métiers.

- le recrutement massif de nouveaux enseignants en organisant un concours exceptionnel et en faisant appel aux listes complémentaires.

- la remise à plat de toute la réforme du lycée et du baccalauréat, catastrophe pédagogique et humaine qui génère mal-être, souffrance, perte de sens tant chez les adultes que chez les élèves. Le lycée Blanquer doit disparaître en même temps que son concepteur.

- la baisse des effectifs, tout particulièrement en collège où aucune classe ne devrait dépasser 24 élèves ( 20 en éducation prioritaire).

La Sarthe n’échappe pas à ce sombre tableau. Les données fournies par vos services, Monsieur le Directeur Académique, mettent en exergue, à travers le très grand nombre de BMP et de compléments de service, des disciplines sinistrées, menacées de disparition par les politiques éducatives insensées menées depuis des années. Nous pensons ici, entre autres, à l’allemand, ou aux lettres classiques . De nombreux BMP de 18h soulignent l’incapacité de l’Éducation Nationale à recruter, faute d’enseignants en nombre suffisant, et fait craindre que beaucoup d’élèves n’aient pas d’enseignants face à eux en septembre. Cela imposera probablement le recrutement d’encore plus de contractuels, personnels précaires encore trop souvent maltraités par une institution qui prône sans arrêt la bienveillance mais qui n’en fait guère preuve dans la gestion des non-titulaires dont la souffrance doit être maintenant entendue au lieu d’être systématiquement minorée ou niée.

Face à cette rentrée qui s’annonce sous de sombres auspices, la FSU continuera, aux côtés de tous les collègues, à lutter pour une École républicaine, démocratique, laïque et émancipatrice qui garantit l’égalité des droits à tous les élèves ; pour un métier qui assure à tous les personnels une rémunération digne, une vraie considération sociale et la reconnaissance de leur professionnalisme. L’École ne peut pas relever les immenses défis qui se présente à elle contre les personnels. Il est plus que temps de les écouter, de les entendre et de leur faire confiance.

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Depuis le mois d'avril bien des choses se sont passées : Emmanuel Macron a été réélu au printemps dans les circonstances que l’on sait et, tout dernièrement, les élections législatives l’ont privé de majorité absolue.
Cette longue séquence a scellé le destin politique de Jean-Michel Blanquer : ancien chouchou des médias et de la Macronie devenu boulet politique, Blanquer a été éjecté sans ménagement du nouveau gouvernement et les électeurs du Loiret lui ont permis de prendre conscience de sa réelle popularité. Battu dès le premier tour, il a bien tenté de contester les résultats mais, cette fois, impossible de nier la réalité comme il le fit si souvent (« on se contamine moins à l’école qu’ailleurs »), impossible de tripatouiller les résultats afin de les rendre plus favorables (comme lors du baccalauréat de 2020), impossible de se défausser sur quelqu’un d’autre (les méchants hackers qui paralysent les ENT de l’Éducation Nationale). Mauvais ministre, mauvais candidat, mauvais perdant, Blanquer quitte la scène politique en laissant derrière lui, après 5 longues années, une Éducation Nationale profondément traumatisée.

L’effondrement du nombre de candidats aux concours signe le bilan catastrophique de Blanquer : on ne veut plus devenir enseignant aujourd’hui dans ce pays. La rentrée prochaine s’annonce sous de biens mauvais auspices et la question de savoir s’il y aura assez de professeurs à mettre devant les élèves se pose sérieusement.
Comment s’en étonner lorsque le point d’indice reste désespérément gelé alors même que l’inflation s’envole ?
Comment s’en étonner alors que des milliers de postes ont été supprimés alors même que les effectifs du second degré augmentaient, alourdissant les effectifs des classes ?
Comment s’en étonner alors que les enseignants sont en permanence méprisés dans leur professionnalisme ; constamment en butte à une hiérarchie convertie aux vertus du neo-management autoritariste et maltraitant ?
Comment s’en étonner lorsque les réformes les plus absurdes sont imposées contre l’avis majoritaire des enseignants ?

L’École va mal et les enseignants vont mal. Là est le vrai bilan de Jean-Michel Blanquer.

Son successeur, Pap Ndiaye, est estimable et nous évitera au moins les délires blanquéristes sur l’islamo-gauchisme et le wokisme. Mais il est difficile de lui faire confiance lorsque nous voyons qu’il annonce l’organisation de grands débats dans les établissements scolaires dès la rentrée « pour repenser le métier d’enseignant ». Nous en avons soupé de toutes ces grands-messes si caractéristiques du macronisme qui n’ont d’autre objectif que d’imposer des décisions déjà prises sous couvert de dialogue et de concertation. Le dernier « Grenelle de l’Éducation » a été une pitoyable pantalonnade, boycottée par la FSU, où des personnes étrangères au monde de l’éducation (un ancien rugbyman, un DRH… ont doctement humilié les enseignants en leur expliquant leur métier. Quant aux bénéfices pour les enseignants, nous attendons toujours et nous risquons d’attendre fort longtemps !
Si le nouveau ministre veut savoir ce que pense la profession, rien de plus facile : dans chaque établissement il existe des conseils d’administration où les élus du personnel font entendre la voix des collègues, rédigent des motions, expliquent leurs votes. Tout cela est consigné sur des PV qu’il suffit de lire.
Signalons également à PAP Ndiaye qu’il existe aux niveaux départemental, académique et national des organisations syndicales représentatives qui ne cessent de relayer les demandes du terrain. Il suffit de les écouter et de les entendre. Dans le souci de faire gagner du temps à tout le monde, le SNES-FSU, principale organisation syndicale du second degré, rappelle ses revendications les plus urgentes :

- une revalorisation immédiate et sans contrepartie d’aucune sorte. Il faut que le point d’indice soit immédiatement dégelé et que soit mise en place une politique de revalorisation réelle de nos métiers. Aucun enseignant, CPE, Psy-EN ne doit débuter sa carrière avec moins de 2 000 euros et aucun AED ou AESH ne doit commencer à travailler, pour un temps plein, à moins de 1 850 euros. Sans cela, nos métiers continueront à ne plus attirer.

- l’organisation d’un concours exceptionnel et l’utilisation des listes complémentaires afin de recruter rapidement et massivement des enseignants. Il en va de la faisabilité de la prochaine rentrée. Plus globalement, il faut entièrement revoir les conditions d’entrée dans le métier : exercer à plein temps lors de son année de stage peut être effrayant pour beaucoup.

- remettre totalement à plat la réforme du lycée et du baccalauréat, source de désorganisation profonde dans les établissements, et supprimer Parcoursup, système de triage social des élèves qui est un véritable scandale.

- il faut très rapidement se donner les moyens d’alléger les effectifs pléthoriques, tout particulièrement en collège. Il ne doit pas y avoir plus de 24 collégiens par classe (20 en éducation prioritaire) et les dédoublements doivent devenir la norme.

Ces premières mesures seraient, aux yeux du SNES-FSU, les seules à pouvoir rétablir la confiance entre la profession et le ministère. Nous sommes lucides et savons bien que la conjoncture politique n’est guère favorable mais nous ferons tout pour porter ces revendications pour le bien des collègues et des élèves.
Plus que jamais le SNES-FSU est déterminé à faire entendre haut et fort la voix de professions malmenées, méprisées, humiliées pendant 5 longues années. Nous aurons besoin de vous, de votre soutien pour continuer à vous défendre, à défendre l’École républicaine à laquelle nous croyons toutes et tous. Nous aurons besoin de toutes nos forces à la rentrée. Donc, d’ici là, bonnes vacances à toutes et à tous !

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